Voilà une semaine que je suis arrivée au pays du nopal et de la tortilla.Aux gens que me demandent si México me plait, je leur réponds que du peu que j'ai vu, oui.
J'aurais du mal à donner mes impressions sur une ville que je ne connais que depuis sept jours.
Si j'avais à choisir, ce seraient les suivantes:
- México est une ville immense. Une novice comme moi a neuf chances sur dix de se perdre. Je n'ai toujours pas apprivoisé le pesero, même si les destinations telles que Barranca del Muerto, San Angel, ou Metro C.U. commencent à m'évoquer quelque chose. Les chauffeurs sont pas trop méchants, ils m'indiquent sans problème la direction que je cherche désespérément. Ma meilleure expérience en "combi" fut au retour du centre commercial Perisur.
Le conducteur est un moustachu aux yeux rieurs, il me rappelle un peu le héros du film La Ley de Herodes, mais en plus chevelu. Je lui demande s'il s'arrête à Insurgentes Sur, et il hoche la tête avec bienveillance: Si, por supuesto!
Je jette un coup d'oeil à l'intérieur du camion. Le décor est kitsch à souhait, la musique bien folklo. Le chofer converse avec une charmante mexicaine, assise dos au pare brise. Hum hum. Je me demande comment il fait pour à la fois avoir sa main sur le levier de vitesse puis sur le genou de la demoiselle puis re-sur le levier de vitesse. En tout cas, je n'ai plus peur de prendre le combi, grâce à Monsieur qui me conduit à bon port. Quand je descends, il me dit "Cuidate" et me salue d'un petit signe de la main.
- Les Mexicains aiment faire la fête. Florencia, une amie que Julie a connu sur son lieu de stage, m'invite à sortir avec des amis. Après avoir mangé des chiles en nogada (plat qui affiche les trois couleurs du drapeau mexicain) à la végétarienne, nous nous rendons à Detras de la Noticia.
Là bas, j'ai un aperçu de comment fonctionnent les interviews par téléphone. Les interventions sont soigneusement minutées, Florencia fait un résumé des news les plus importantes de la semaine, avec un ton journalistique que je connais bien pour avoir fait une centaine de compréhension orales à Sciences Po. Beaucoup de sujets sont abordés, depuis l'exploitation infantile au DF, un sujet grave, jusqu'à la fête de la samba à Veracruz.
Le soir, nous passons chez Benoît, le petit ami français de Florencia. Nous y retrouvons Pablo, Memo, et d'autres amis. Il me demande: "Qué tal tu español?"
Je pense qu'avec cinq ans au collège-lycée et deux ans intensifs à Poitiers, il ne peut qu'aller bien et continuer d'aller bien. Mais ça bien sûr, je ne le dis pas. Il faut dire que mon aptitude à parler la langue du pays dépend de la dose de sommeil que j'ai eue, s'il elle a été suffisante ou pas.
A Las Delicias, l'endroit où nous allons danser, je découvre les Mariachis pour la première fois, dans toute leur splendeur. Pistolet factice à la ceinture, vestes et pantalons très cours et décorés de broderies scintillantes sur les côtés, larges sombreros et instruments de musiques. Les Mariachis chantaient pendant les mariages, d'où leur nom. Lorsque les Mexicains fêtent leur 15 ans, toute une cérémonie est préparée et on ne pourrait la concevoir sans la présence des fameux Mariachis. Leurs chansons, tous les connaissent par coeur depuis toujours, elles ont pour la plupart plus d'un demi-siècle.
Je rentre peu à peu dans la vraie ambiance mexicaine; un mélange des clichés que l'on voit à la télé française, de couleurs vives et d'autre chose. La bonne humeur des autochtones! Des danseurs habillés en costumes traditionnels viennent taper un peu des pieds sur la piste de danse. Je ne connaissais pas, et c'est vraiment joli. Raf, un des amis de Florencia, me ramène en voiture car il habite à quelques pas de chez moi. Il parle français, et je le comprends. Une fois stationnés devant l'immeuble, il fonce pour m'ouvrir la porte avant que je descende. Eh oui mesdemoiselles, ne le prenez pas mal. Les hommes sont galants au Mexique!
J'aurais du mal à donner mes impressions sur une ville que je ne connais que depuis sept jours.
Si j'avais à choisir, ce seraient les suivantes:
- México est une ville immense. Une novice comme moi a neuf chances sur dix de se perdre. Je n'ai toujours pas apprivoisé le pesero, même si les destinations telles que Barranca del Muerto, San Angel, ou Metro C.U. commencent à m'évoquer quelque chose. Les chauffeurs sont pas trop méchants, ils m'indiquent sans problème la direction que je cherche désespérément. Ma meilleure expérience en "combi" fut au retour du centre commercial Perisur.
Le conducteur est un moustachu aux yeux rieurs, il me rappelle un peu le héros du film La Ley de Herodes, mais en plus chevelu. Je lui demande s'il s'arrête à Insurgentes Sur, et il hoche la tête avec bienveillance: Si, por supuesto!
Je jette un coup d'oeil à l'intérieur du camion. Le décor est kitsch à souhait, la musique bien folklo. Le chofer converse avec une charmante mexicaine, assise dos au pare brise. Hum hum. Je me demande comment il fait pour à la fois avoir sa main sur le levier de vitesse puis sur le genou de la demoiselle puis re-sur le levier de vitesse. En tout cas, je n'ai plus peur de prendre le combi, grâce à Monsieur qui me conduit à bon port. Quand je descends, il me dit "Cuidate" et me salue d'un petit signe de la main.
- Les Mexicains aiment faire la fête. Florencia, une amie que Julie a connu sur son lieu de stage, m'invite à sortir avec des amis. Après avoir mangé des chiles en nogada (plat qui affiche les trois couleurs du drapeau mexicain) à la végétarienne, nous nous rendons à Detras de la Noticia.
Là bas, j'ai un aperçu de comment fonctionnent les interviews par téléphone. Les interventions sont soigneusement minutées, Florencia fait un résumé des news les plus importantes de la semaine, avec un ton journalistique que je connais bien pour avoir fait une centaine de compréhension orales à Sciences Po. Beaucoup de sujets sont abordés, depuis l'exploitation infantile au DF, un sujet grave, jusqu'à la fête de la samba à Veracruz.
Le soir, nous passons chez Benoît, le petit ami français de Florencia. Nous y retrouvons Pablo, Memo, et d'autres amis. Il me demande: "Qué tal tu español?"
Je pense qu'avec cinq ans au collège-lycée et deux ans intensifs à Poitiers, il ne peut qu'aller bien et continuer d'aller bien. Mais ça bien sûr, je ne le dis pas. Il faut dire que mon aptitude à parler la langue du pays dépend de la dose de sommeil que j'ai eue, s'il elle a été suffisante ou pas.
A Las Delicias, l'endroit où nous allons danser, je découvre les Mariachis pour la première fois, dans toute leur splendeur. Pistolet factice à la ceinture, vestes et pantalons très cours et décorés de broderies scintillantes sur les côtés, larges sombreros et instruments de musiques. Les Mariachis chantaient pendant les mariages, d'où leur nom. Lorsque les Mexicains fêtent leur 15 ans, toute une cérémonie est préparée et on ne pourrait la concevoir sans la présence des fameux Mariachis. Leurs chansons, tous les connaissent par coeur depuis toujours, elles ont pour la plupart plus d'un demi-siècle.
Je rentre peu à peu dans la vraie ambiance mexicaine; un mélange des clichés que l'on voit à la télé française, de couleurs vives et d'autre chose. La bonne humeur des autochtones! Des danseurs habillés en costumes traditionnels viennent taper un peu des pieds sur la piste de danse. Je ne connaissais pas, et c'est vraiment joli. Raf, un des amis de Florencia, me ramène en voiture car il habite à quelques pas de chez moi. Il parle français, et je le comprends. Une fois stationnés devant l'immeuble, il fonce pour m'ouvrir la porte avant que je descende. Eh oui mesdemoiselles, ne le prenez pas mal. Les hommes sont galants au Mexique!
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