mardi 7 août 2007

Mon premier ami au TEC

Ce matin j'ai de la chance. C'est Corina qui me conduit jusqu'au TEC.
Une fois arrivée, je me rends à l'administration pour rencontrer l'avocat de l'université, qui va faire les démarches pour m'inscrire à l'Instituto Nacional de las Migraciones. Tous les papiers nécessaires sont là: formulaire de demande, photos d'identité en noir et blanc, respectant scrupuleusement les consignes de l'INM, mon passeport francais, mon FM3. Et les 1203 pesos. L'avocat me dit qu'en fait le prix est de 1083 pesos. Je panique, car un 1803 pesos s'est sournoisement glissé dans mon oreille. Comment ca, vous êtes sur que ce n'est pas 1203 pesos????
Il m'explique calmement que le prix incluait les photos, que j'ai faites dans un studio à part au lieu de profiter des services du photographe engagé par l'université. Il sourit. Non,non, c'est moins que le prix initial. Je paie. Il me dit que selon un dicton, il faut toujours compter et chanter dans sa langue maternelle. Je crois que je me suis fait un premier ami, il me fait la bise quand je m'en vais.

J'ai du temps libre devant moi, et si je m'occupais un peu des inscriptions aux activités extrascolaires? Le choix est large, mais les places réduites. Les cours de danse sont les plus prisés. J'arrive cependant à obtenir une place en Hip Hop débutant (pas de tango car les classes étaient saturées). Je m'inscris aussi en basketball et en piano à la volée.
Je rencontre Emiliano Dias, le professeur de piano du TEC: la quarantaine, T-shirt blanc. Le piano à queue se situe à l'intérieur du hall de l'édifice Salones de Congresos
. C'est un peu lamentable, car c'est un endroit où plein d'étudiants passent en courant d'air, et où il y a du bruit. Pire encore, lorsque des congrès sont tenus, les cours de piano sont tout simplement annulés. La justification de M. Dias est la suivante: le TEC est ici pour former des ingénieurs, pas des artistes. Si l'on veut jouer de la musique, il vaut mieux filer à la UNAM.

L'après-midi, j'ai droit à mon premier cours. Comme par hasard, la prof a étudié en France, et comme par hasard, à l'université de Paris II où a également étudié mon père. A la fin du cours, je lui demande si elle connait M. Balle. Il se trouve que fameux M.Balle a été son directeur de thèse. Idem pour mon père...
Le monde est petit. El mundo es un pañuelo.





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