Le dimanche à la Villa Olímpica s'annonce assez solitaire. Et pourtant...
Le Wifi du voisin marche par accoups mais j'arrive quand même à lire un mail de Mélodie qui me prévient d'un rendez-vous avec Pepe et Laurita. Au programme, tacos et home cinéma. Corina m'a échangé 54$US contre 600 pesos. Seul problème: je dois prendre le pesero et je n'ai que deux billets, de 500 et de 100 pesos.
Ca ne le fait pas du tout de rentrer dans le microbus populaire et de tendre son billet de 100 au chauffeur, alors que le boleto ne coûte que 2,5 pesos. Non, ca ne le fait vraiment pas. En général, les "peseros" sont bondés et les arrêts non officiels. Si l'on veut descendre, il faut appuyer sur le "timbre" ou hurler: "Bajaaaaa!" Comme je n'ai aucunement envie de me faire remarquer, je prends mon courage à deux mains et hèle un taxi rouge un blanc. C'est un taxi de sítio et il possède un compteur. Je décide donc de lui faire confiance et de monter.
Je lui demande de me déposer à la station de Metro Universidad, terminus de la ligne 3. Le course ne me coûte pas plus que 29 pesos, aussi je suis gênée quand je lui tends mon billet de 100. Je recompte la monnaie, et il me regarde. ¡No cree que le estoy trampando! me lance-t-il avec un air semi inquiet. Je lui réponds que pas du tout, que je suis nulle en maths et que c'est pour ca que je vérifie toujours. Le compte est bon, et je me rends vers l'entrée de la station.
Je rejoins Mélodie qui habite deux stations plus loin. On va au Wal Mart du coin acheter du pop corn et des pâtisseries pour chez Pepe. Le metro est correct, moins moderne que le parisien cependant.
Pepe habite vers Polanco, dans une maison spacieuse. Comme promis, nous allons au Farolito, une taqueria appréciée par les autochtones...et les touristes américains. Tacos al pastor, volcanos, tortas a la plancha...les mets défilent et l'addition est salée vers la fin. La bonne humeur est au rendez-vous et nous partons dans un fou rire incontrolable. Je ne préciserai pas pour quelles raisons. Elsa, Ludo et Sébastien nous ont rejoint.
Revenus chez Pepe, avec le DVD de Cartas d'Iwo Jima sous le bras, nous nous installons confortablement devant un écran plat qui couvre les 3/4 du murs. Il est GEANT. Le fait qu'Iwo Jima soit un film de guerre ne nous a pas arrêtés. Elsa a parodié le sérieux des militaires japonais. Re-fou rire général, ou presque.
Mon aventure commence à la fin du film (applaudie, quel soulagement!). Il est 23h30, ce qui représente un problème dû au fait que j'habite loin. Pas grave, me dis-je, puisque le métro n'est pas fermé. Mais prendre le métro mexicain à une telle heure, est ce bien raisonnable? Je dois choisir entre payer 2 ou 200 pesos. Mélodie insiste pour que l'on rentre en taxi, alors j'obtempère. Pepe appelle un taxi et nous donne le prix des courses. Tout se passe bien jusqu'à ce que Mélodie descende pour rentrer chez elle. Là, le chauffeur me lance: "Villa Panamérica?" Bah non, pas trop. Je corrige: "Villa Olimpica". Il conteste, car apparemment ce n'est pas ce qu'on lui a dit. Il ajoute qu'on va un peu tourner en rond.
On roule vers le Sud du DF, puis après 1h il s'arrête sur le côté et s'adresse à moi: "Ici on est arrivés à Villa Panamérica. Qu'est ce que je fais maintenant?" Je suis interloquée. Je suis arrivée il y a trois jours et on me demande la direction! Un chauffeur de taxi, qui plus est! J'appelle Mélodie, puis Corina. Elle explique calmement le chemin à prendre au chauffeur. Il reprend la conduite, il est plus sûr cette fois ci. Une fois devant l'immeuble où vit Corina, il m'annonce qu'il va me prendre 30 pesos en plus pour le "détour". GRRRR.
Les nerfs un peu tendus, je lui précise que je suis française et que je viens d'arriver. Et qu'il peut garder la monnaie. Là, il me fait un grand sourire et me dit: "Pour la prochaine fois, vous direz au chauffeur "Villa Olimpica, por el Periférico y Insurgentes". Il est minuit trente quand enfin je rentre chez Corina.
Je lui raconte ma mésaventure, et je rassure Mélodie par téléphone. Oui, toujours en vie!
La morale de tout cela: "Tu ne rentreras pas tard le soir", du moins, quand la nuit sera tombée.
Le Wifi du voisin marche par accoups mais j'arrive quand même à lire un mail de Mélodie qui me prévient d'un rendez-vous avec Pepe et Laurita. Au programme, tacos et home cinéma. Corina m'a échangé 54$US contre 600 pesos. Seul problème: je dois prendre le pesero et je n'ai que deux billets, de 500 et de 100 pesos.
Ca ne le fait pas du tout de rentrer dans le microbus populaire et de tendre son billet de 100 au chauffeur, alors que le boleto ne coûte que 2,5 pesos. Non, ca ne le fait vraiment pas. En général, les "peseros" sont bondés et les arrêts non officiels. Si l'on veut descendre, il faut appuyer sur le "timbre" ou hurler: "Bajaaaaa!" Comme je n'ai aucunement envie de me faire remarquer, je prends mon courage à deux mains et hèle un taxi rouge un blanc. C'est un taxi de sítio et il possède un compteur. Je décide donc de lui faire confiance et de monter.
Je lui demande de me déposer à la station de Metro Universidad, terminus de la ligne 3. Le course ne me coûte pas plus que 29 pesos, aussi je suis gênée quand je lui tends mon billet de 100. Je recompte la monnaie, et il me regarde. ¡No cree que le estoy trampando! me lance-t-il avec un air semi inquiet. Je lui réponds que pas du tout, que je suis nulle en maths et que c'est pour ca que je vérifie toujours. Le compte est bon, et je me rends vers l'entrée de la station.
Je rejoins Mélodie qui habite deux stations plus loin. On va au Wal Mart du coin acheter du pop corn et des pâtisseries pour chez Pepe. Le metro est correct, moins moderne que le parisien cependant.
Pepe habite vers Polanco, dans une maison spacieuse. Comme promis, nous allons au Farolito, une taqueria appréciée par les autochtones...et les touristes américains. Tacos al pastor, volcanos, tortas a la plancha...les mets défilent et l'addition est salée vers la fin. La bonne humeur est au rendez-vous et nous partons dans un fou rire incontrolable. Je ne préciserai pas pour quelles raisons. Elsa, Ludo et Sébastien nous ont rejoint.
Revenus chez Pepe, avec le DVD de Cartas d'Iwo Jima sous le bras, nous nous installons confortablement devant un écran plat qui couvre les 3/4 du murs. Il est GEANT. Le fait qu'Iwo Jima soit un film de guerre ne nous a pas arrêtés. Elsa a parodié le sérieux des militaires japonais. Re-fou rire général, ou presque.
Mon aventure commence à la fin du film (applaudie, quel soulagement!). Il est 23h30, ce qui représente un problème dû au fait que j'habite loin. Pas grave, me dis-je, puisque le métro n'est pas fermé. Mais prendre le métro mexicain à une telle heure, est ce bien raisonnable? Je dois choisir entre payer 2 ou 200 pesos. Mélodie insiste pour que l'on rentre en taxi, alors j'obtempère. Pepe appelle un taxi et nous donne le prix des courses. Tout se passe bien jusqu'à ce que Mélodie descende pour rentrer chez elle. Là, le chauffeur me lance: "Villa Panamérica?" Bah non, pas trop. Je corrige: "Villa Olimpica". Il conteste, car apparemment ce n'est pas ce qu'on lui a dit. Il ajoute qu'on va un peu tourner en rond.
On roule vers le Sud du DF, puis après 1h il s'arrête sur le côté et s'adresse à moi: "Ici on est arrivés à Villa Panamérica. Qu'est ce que je fais maintenant?" Je suis interloquée. Je suis arrivée il y a trois jours et on me demande la direction! Un chauffeur de taxi, qui plus est! J'appelle Mélodie, puis Corina. Elle explique calmement le chemin à prendre au chauffeur. Il reprend la conduite, il est plus sûr cette fois ci. Une fois devant l'immeuble où vit Corina, il m'annonce qu'il va me prendre 30 pesos en plus pour le "détour". GRRRR.
Les nerfs un peu tendus, je lui précise que je suis française et que je viens d'arriver. Et qu'il peut garder la monnaie. Là, il me fait un grand sourire et me dit: "Pour la prochaine fois, vous direz au chauffeur "Villa Olimpica, por el Periférico y Insurgentes". Il est minuit trente quand enfin je rentre chez Corina.
Je lui raconte ma mésaventure, et je rassure Mélodie par téléphone. Oui, toujours en vie!
La morale de tout cela: "Tu ne rentreras pas tard le soir", du moins, quand la nuit sera tombée.
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