vendredi 2 novembre 2007

Essai sur le cinéma mexicain

Quelques images du film Amores Perros

La belle Maria Felix, égérie de l'age d'or du cinema mexicain.



Jose Felipe Coria est prof de ciné à la UNAM, et auteur du livre "Las iluminaciones del inestable cinema mexicano". C'est justement le livre que j'ai choisi pour faire mon exposé sur la culture mexicaine, avec Caroline (de Sciences Po également, mais du campus de Nancy).
Je trouve qu'il fait une analyse très juste du cinéma mexicain actuel, en le comparant avec la glorieuse époque passée...Cela commence ainsi: il était une fois un cinéma mexicain à son apogée durant l'époque d'or: fin XIXe-années 70.

Les grands noms sont Emilio "Indio" Fernandez, dont la vie pourrait faire l'objet d'un film tant elle est remplie, Ismael Rodriguez, Roberto Gavaldon...Les réalisateurs mexicains fréquentent les studios hollywoodiens et les beautés mexicaines correspondent en tout point au critere de beauté hollywoodien de l'époque. Les thèmes abordés sont variés: l'opposition ville-campagne, le départ du jardin d'Eden, la chute dans le péche, les histoires de vengeance, la modernisation, etc...Les techniques de narration sont élaborées, les intrigues sont de vrais labyrinthes, le contraste clair-obscure est beaucoup utilisé.

Mais qu'est donc devenu ce cinéma si esthétique et si soigneux? Selon Coria, il connait une certaine renaissance décadante, depuis la sortie du film Amores Perros. Pour qu'un film soit reconnu comme valable, il faut qu'il fasse le portrait d'une réalité choquante, crue et violente. Pour l'auteur, les personnages sont des personnages-chiens qui rampent en-dessous du niveau animal, comblés de vices. Voilà le potrait des tares du mexicain. Les héros sont soit magnifiés pour leur pure bonté, et les méchants sont dépeints dans leur pire ignomnie. Ce sont des histoires de narcos, de policieux véreux ou de prostituées qui peuplent l'écran, et nombreux sont les films qui tentent d'imiter Amores Perros: Nicotina, Conejos en la luna, Ciudades Oscuras...Tout est violent: l'objet filmé et la manière de filmer. L'intrigue se résume parfois à la très simple " Porcs cherchent diamants". Un exemple très parlant: cliquez ici . Je pense que l'auteur n'a pas tout à fait tort, on se lasse vite de ces scènes de violence qui ne nous choquent même plus et nous laissent blasés. Mais il faut reconnaître que ce que fait González Iñarritu a tout son intérêt.


1 commentaire:

Anonyme a dit…

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