Pas de Toussaint ici...Pas de visite au cimetière, tous de noir vêtus...
A México, la fête des morts ou dia de los muertos (le 1er et le 2 novembre) se veut populaire et colorée: c'est un festival de couleurs, de fleurs, d'autels et de fête en l'honneur des gens qui nous ont quitté. L'ambience qui règne sur le pays me fait penser au monde des morts dans The Corpse Bride the Tim Burton. Selon Mexique.fr, Cette fête est célébrée depuis 3500 ans, et permet au vivant d'accepter son passage vers son nouvel état méta-physique. A cette fête des morts vient s'ajouter Halloween. Un peu partout, des petits enfants déguisés se promènent avec des citrouilles en plastiques pour nous demander des "pesitos". Le jour de la fête, les familles vont rendre visite aux tombres de leurs défunts, les nettoient et les décorent de cette fleur orange appelée le zempaxuchitl,de bougies, et disposent des offrandes.
Les personnes décédées le mois précédent ne reçoivent pas d'offrandes, car elles n'ont pas eu le temps de demander la permission de retourner sur terre. Pour les enfants morts avant d'avoir été baptisés, on offre des fleurs blanches et des cierges, et des joués pour les autres enfants. Pour les adultes, on offre de la tequila (!). Dans les foyers, les offrandes se font sur des autels situés dans les chambres des défunts, sur lesquels ont trouve du copal dans son encensoir, des fleurs, des cierges allumés, des photos du défunt de son vivant, des têtes de mort (calaveras) en sucre ou en chocolat, des fruits, des pan de muertos (mes préféréés!), des bonbons, la nourriture préférée du défunt, des boissons, de l'eau bénite, etc. Les morts sont censés se nourrir du parfum de la nourriture, qu'ils dégustent à travers l'encens.
Le nom du défunt est marqué sur le crâne. Pour les Aztèques, les crânes signifient vie et renaissance. Ils gardaient ceux de leurs vaincus de guerre pour la fête des morts. Pour guider les âmes jusqu'à l'autel, un chemin de pétales de fleurs est réalisé depuis la rue. On prie, on joue de la musique, on boit à la santé du défunt. Le mexicain n'a pas peur de la mort; il s'en moque! La mort est traitée comme un personnage quasi humain, avec familiarité et dérision. C'est une manière pour eux de l'accepter.
Au TEC, il y avaient une allée d'autels très beaux, un pour chaque état du pays: Jalisco, Veracruz, Chiapas, Tabasco,Oaxaca...toujours éclatants de couleurs.
Et ZUT! Après avoir loupé le cri de l'indépendance, il fallait que je loupe le Jour des Morts à cause d'un stupide partiel de design...J'ai passé le jeudi soir à découper des ronds dans du papier cartonné pour créer un Jack Skellington en planos seriados (en tranches) avec trois autres camarades. Heureusement qu'ils étaient sympa. A 21h30, je décolle de la bibliothèque, vraiment déçue de ne pas avoir pu rejoindre le groupe d'étudiants étrangers de Cultura de Mexico à 18h, qui s'en allaient à Xochimilco. Marck m'attend pour y aller, et finalement on va faire un tour. On admire l'autel du centre-ville, bien décoré avec ses fleurs, ses fruits (on salive sur les bananes), ses panes de muerto, ses petites tombes colorées en sucre, ses faux "mole con pollo" en sucre couvert de colorant. Je décide d'acheter tout ce qui faut pour créer mon propre altar (autel). Trois feuilles de papel picado (papier ciselé avec motifs), dont une avec un motif de grand-père en souvenir du mien, une mini scène représentant deux squelettes (un psy et son patient que Marck a remarqué), un pan de muerto, une calavera en chocolat et une tombe fleurie en sucre. Je complète l'autel avec des pommes, des tortillas, et un morceau de pains au noix. J'y ajoute plus tard une bougie parfumée à la rose et de l'encense. Je saupoudre le tout de riz; je ne sais pas quelle était le plat favori de grand-père, mais il est sur qu'il mangeait beaucoup de riz. Marck ne souhaite pas participer. Mon petit dia de muertos aura été bien modeste...mais j'espère retourner un jour au Mexique pour en profiter plus!
A México, la fête des morts ou dia de los muertos (le 1er et le 2 novembre) se veut populaire et colorée: c'est un festival de couleurs, de fleurs, d'autels et de fête en l'honneur des gens qui nous ont quitté. L'ambience qui règne sur le pays me fait penser au monde des morts dans The Corpse Bride the Tim Burton. Selon Mexique.fr, Cette fête est célébrée depuis 3500 ans, et permet au vivant d'accepter son passage vers son nouvel état méta-physique. A cette fête des morts vient s'ajouter Halloween. Un peu partout, des petits enfants déguisés se promènent avec des citrouilles en plastiques pour nous demander des "pesitos". Le jour de la fête, les familles vont rendre visite aux tombres de leurs défunts, les nettoient et les décorent de cette fleur orange appelée le zempaxuchitl,de bougies, et disposent des offrandes.
Les personnes décédées le mois précédent ne reçoivent pas d'offrandes, car elles n'ont pas eu le temps de demander la permission de retourner sur terre. Pour les enfants morts avant d'avoir été baptisés, on offre des fleurs blanches et des cierges, et des joués pour les autres enfants. Pour les adultes, on offre de la tequila (!). Dans les foyers, les offrandes se font sur des autels situés dans les chambres des défunts, sur lesquels ont trouve du copal dans son encensoir, des fleurs, des cierges allumés, des photos du défunt de son vivant, des têtes de mort (calaveras) en sucre ou en chocolat, des fruits, des pan de muertos (mes préféréés!), des bonbons, la nourriture préférée du défunt, des boissons, de l'eau bénite, etc. Les morts sont censés se nourrir du parfum de la nourriture, qu'ils dégustent à travers l'encens.
Le nom du défunt est marqué sur le crâne. Pour les Aztèques, les crânes signifient vie et renaissance. Ils gardaient ceux de leurs vaincus de guerre pour la fête des morts. Pour guider les âmes jusqu'à l'autel, un chemin de pétales de fleurs est réalisé depuis la rue. On prie, on joue de la musique, on boit à la santé du défunt. Le mexicain n'a pas peur de la mort; il s'en moque! La mort est traitée comme un personnage quasi humain, avec familiarité et dérision. C'est une manière pour eux de l'accepter.
Au TEC, il y avaient une allée d'autels très beaux, un pour chaque état du pays: Jalisco, Veracruz, Chiapas, Tabasco,Oaxaca...toujours éclatants de couleurs.
Et ZUT! Après avoir loupé le cri de l'indépendance, il fallait que je loupe le Jour des Morts à cause d'un stupide partiel de design...J'ai passé le jeudi soir à découper des ronds dans du papier cartonné pour créer un Jack Skellington en planos seriados (en tranches) avec trois autres camarades. Heureusement qu'ils étaient sympa. A 21h30, je décolle de la bibliothèque, vraiment déçue de ne pas avoir pu rejoindre le groupe d'étudiants étrangers de Cultura de Mexico à 18h, qui s'en allaient à Xochimilco. Marck m'attend pour y aller, et finalement on va faire un tour. On admire l'autel du centre-ville, bien décoré avec ses fleurs, ses fruits (on salive sur les bananes), ses panes de muerto, ses petites tombes colorées en sucre, ses faux "mole con pollo" en sucre couvert de colorant. Je décide d'acheter tout ce qui faut pour créer mon propre altar (autel). Trois feuilles de papel picado (papier ciselé avec motifs), dont une avec un motif de grand-père en souvenir du mien, une mini scène représentant deux squelettes (un psy et son patient que Marck a remarqué), un pan de muerto, une calavera en chocolat et une tombe fleurie en sucre. Je complète l'autel avec des pommes, des tortillas, et un morceau de pains au noix. J'y ajoute plus tard une bougie parfumée à la rose et de l'encense. Je saupoudre le tout de riz; je ne sais pas quelle était le plat favori de grand-père, mais il est sur qu'il mangeait beaucoup de riz. Marck ne souhaite pas participer. Mon petit dia de muertos aura été bien modeste...mais j'espère retourner un jour au Mexique pour en profiter plus!
1 commentaire:
c'est très étrange, ce n'est pas du tout notre point de vue en france! IL FAUT DE TOUT POUR CREER UN MONDE!
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