Le monde est petit.
Benjamin Perse, à qui je parlais à peine en Terminale ES à Sainte Marie, m'envoie un message pour me demander si je suis au Mexique. Il s'avère que cette année, on est tous les deux au Distrito Federal. Moi pour un an à l'université du TEC de Monterrey, campus Ciudad de México, lui pour un semestre d'université et un de stage. On se retrouve à la station de de metro Niños Heroes, Colonia Roma, près de l'avenue Cuauhtemoc. Il n'a pas changé: plutôt fin, avec des cheveux bouclés de toujours. Sergio, un ami mexicain au rire tonitruant l'accompagne. On va chez lui pour jouer à la Playstation 2 (un bon Tekken 3 avec le chinois puis Mokukin en personnage principal). Il me raconte des potins sur des personnes du lycée, qui me clouent sur place. Il me raconte qu'il veut monter une boîte au Costa Rica, sans avoir jamais été au pays. Mais objectivement, c'est bien car il y a la montagne et la mer, pas trop de criminalité ni de risque de guerre. Un pays stable, idéal pour les investissements. Je me rends compte que mon projet professionnel n'est encore qu'une ébauche par rapport à lui.
Benjamin parle déjà avec un espagnol très mexicanisé: il ponctue ses phrases de "güey" et de "chinga". On part manger dans une taqueria, et il me raconte comment il a du arrêter l'athlétisme quand il a commencé à picoler un peu. Lui, qui était la star toujours classé entre 1er et 2e dans les cross de la ville. Je ressens la nécessité de me remettre au sport: ça élimine les toxines, le stress, ça brûle les graisses, et c'est pas nouveau. Niveau sentiments, Monsieur Perse sort d'une relation d'un mois avec une mexicaine. Quand nous revenons à la maison, nous parlons pas mal des différences entre les européennes et les mexicaines. Apparemment, Sergio apprécie la franchise des occidentales (sur nos relations passées, etc...). Ce soir là, nous avons plusieurs propositions de sorties, des fêtes où il faut arriver déguisé. A 23h30 et toujours sans déguisement, nous changeons de stratégie et Benjamin nous emmène à la Bambaataa, un bar branché à Polanco qui passe du RnB et du reggaeton. Parfait pour moi!
Benjamin m'épate avec sa tchatche. Sergio s'inquiète car je n'ai pas d'identification sur moi. Aucun problème: Benji prend le vigile dans ses bras, salut quelques serveurs et confie mes affaires au DJ. Tout le monde l'appelle Cesarin, car il ressemble à ce personnage. Le bar a des aspects lounge, tout de blanc et néons violets. Je danse, je danse, toute seule, toute seule. Je sirote une vodka coca - disons que je bois 5% et Benjamin 95%, donc rien qui ne puisse nuire à mon implacable sobriété. Pas si mal, étant donné que la soirée à commencé avec du Martini. Puis soudain, débarque une horde d'étudiants étrangers...du TEC! Pure coïncidence. Je m'amuse pas mal vers la fin et je vais danser avec eux pendant que Benji et Sergio discutent ensemble.
A quatre heures du matin, je suis de retour à l'appartement de Benji, qu'il partage avec un autre couple de français. Je leur montre les vidéos de Youtube les plus stupides que je connais: Yatta, Koli Mar, Night on Fire, Hard Gay et autres horreurs rigolotes. Bien fatigués, nous allons dormir. Je me réveille vers 13h avec la voix de Sergio qui s'en va, bien encocoonée dans un canapé. Je regarde un épisode de la série de Benji: "How I met your mother" avec Alyson Hannigan entres autres. Cette sortie bien agréable est le début de tant d'autres, je l'espère. Benji est disponible tout le temps, pour ce qui est de s'amuser et faire la fête! Je prends le chemin du retour, car le voyage dure plus d'une heure, avec deux changements jusqu'à Tasqueña et tout le tren ligero jusqu'à Periférico.
Marck est parti en week end à Tulancingo voir son père. Quand il rentre, il ramène avec lui au moins une dizaine de packs de 6 bouteilles d'eau et une quinzaine de bouteilles de jus de fruit. Au moins, nous n'allons pas mourir de déshydratation. J'ai également décidé de faire les courses l'après-midi, lassée de temps de tortilla baignée dans l'huile, faute d'avoir autre chose à manger. A partir de maintenant, je reprends du service à la cuisine!
Benjamin Perse, à qui je parlais à peine en Terminale ES à Sainte Marie, m'envoie un message pour me demander si je suis au Mexique. Il s'avère que cette année, on est tous les deux au Distrito Federal. Moi pour un an à l'université du TEC de Monterrey, campus Ciudad de México, lui pour un semestre d'université et un de stage. On se retrouve à la station de de metro Niños Heroes, Colonia Roma, près de l'avenue Cuauhtemoc. Il n'a pas changé: plutôt fin, avec des cheveux bouclés de toujours. Sergio, un ami mexicain au rire tonitruant l'accompagne. On va chez lui pour jouer à la Playstation 2 (un bon Tekken 3 avec le chinois puis Mokukin en personnage principal). Il me raconte des potins sur des personnes du lycée, qui me clouent sur place. Il me raconte qu'il veut monter une boîte au Costa Rica, sans avoir jamais été au pays. Mais objectivement, c'est bien car il y a la montagne et la mer, pas trop de criminalité ni de risque de guerre. Un pays stable, idéal pour les investissements. Je me rends compte que mon projet professionnel n'est encore qu'une ébauche par rapport à lui.
Benjamin parle déjà avec un espagnol très mexicanisé: il ponctue ses phrases de "güey" et de "chinga". On part manger dans une taqueria, et il me raconte comment il a du arrêter l'athlétisme quand il a commencé à picoler un peu. Lui, qui était la star toujours classé entre 1er et 2e dans les cross de la ville. Je ressens la nécessité de me remettre au sport: ça élimine les toxines, le stress, ça brûle les graisses, et c'est pas nouveau. Niveau sentiments, Monsieur Perse sort d'une relation d'un mois avec une mexicaine. Quand nous revenons à la maison, nous parlons pas mal des différences entre les européennes et les mexicaines. Apparemment, Sergio apprécie la franchise des occidentales (sur nos relations passées, etc...). Ce soir là, nous avons plusieurs propositions de sorties, des fêtes où il faut arriver déguisé. A 23h30 et toujours sans déguisement, nous changeons de stratégie et Benjamin nous emmène à la Bambaataa, un bar branché à Polanco qui passe du RnB et du reggaeton. Parfait pour moi!
Benjamin m'épate avec sa tchatche. Sergio s'inquiète car je n'ai pas d'identification sur moi. Aucun problème: Benji prend le vigile dans ses bras, salut quelques serveurs et confie mes affaires au DJ. Tout le monde l'appelle Cesarin, car il ressemble à ce personnage. Le bar a des aspects lounge, tout de blanc et néons violets. Je danse, je danse, toute seule, toute seule. Je sirote une vodka coca - disons que je bois 5% et Benjamin 95%, donc rien qui ne puisse nuire à mon implacable sobriété. Pas si mal, étant donné que la soirée à commencé avec du Martini. Puis soudain, débarque une horde d'étudiants étrangers...du TEC! Pure coïncidence. Je m'amuse pas mal vers la fin et je vais danser avec eux pendant que Benji et Sergio discutent ensemble.
Photo sérieuse avec Lutz, étudiant allemand à Leipzig qui danse comme si Keanu Reeves évitant les balles dans Matrix
A quatre heures du matin, je suis de retour à l'appartement de Benji, qu'il partage avec un autre couple de français. Je leur montre les vidéos de Youtube les plus stupides que je connais: Yatta, Koli Mar, Night on Fire, Hard Gay et autres horreurs rigolotes. Bien fatigués, nous allons dormir. Je me réveille vers 13h avec la voix de Sergio qui s'en va, bien encocoonée dans un canapé. Je regarde un épisode de la série de Benji: "How I met your mother" avec Alyson Hannigan entres autres. Cette sortie bien agréable est le début de tant d'autres, je l'espère. Benji est disponible tout le temps, pour ce qui est de s'amuser et faire la fête! Je prends le chemin du retour, car le voyage dure plus d'une heure, avec deux changements jusqu'à Tasqueña et tout le tren ligero jusqu'à Periférico.
Marck est parti en week end à Tulancingo voir son père. Quand il rentre, il ramène avec lui au moins une dizaine de packs de 6 bouteilles d'eau et une quinzaine de bouteilles de jus de fruit. Au moins, nous n'allons pas mourir de déshydratation. J'ai également décidé de faire les courses l'après-midi, lassée de temps de tortilla baignée dans l'huile, faute d'avoir autre chose à manger. A partir de maintenant, je reprends du service à la cuisine!
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