L'heure est grave. Même après la fin des partiels, je suis encore submergée de travail. Contrôle de lecture et exposé pour demain, en Produccion Audiovisual. J'ai également un partiel de droit économique a réviser. Mais que faire?!
Et pourtant, ma tête est encore plein de souvenirs de mon dernier voyage. Tout est arrivé sur un coup de tête. J'avais déjà eu l'idée d'aller à Taxco avec Marck il y a assez longtemps, mais au lieu de cela nous étions allés au Six Flags.
Qu'est ce que Taxco? Une ville spécialisée dans l'artisanat en argent et dans les églises, rien de plus selon Marck. Il a bien changé d'avis depuis. Ce samedi-là, il devait terminer un examen à la maison. Une fois terminé, il m'a dit: "Allez prépare tes affaires, parce que ce soir on ne va pas dormir ici." Ah oui? Et comment ça?! Sa main parcourt l'énorme carte des autoroutes mexicaines, que j'ai achetée au Sanborn's de Galerias Coapa pour 60 pesos. Cela n'a pas l'air si loin que ça. Nous partons du DF vers 8h30 du soir, pensant arriver à 23h30. Après plusieurs virages en épingles où je serrais bien les dents, nous sommes passés par Cuernavaca qui est à peu près à mi-chemin. Nous voyons la nuit tomber doucement sur les montagnes mexicaines et sur le bitume mal entretenu de l'autoroute. Marck garde un bon rythme, et c'est avec grande surprise que nous arrivons à 22h30! Soit seulement au bout de deux heures de trajet.
La Avenida de los Plateros est la plus longue de la ville. L'hôtel Estrelar est le seul qui offre un parking assez grand. J'ai le guide du Routard à la main, mais il ne va pas beaucoup nous servir en fin de compte. Marck estime que ce n'est pas la peine de tout planifier parfaitement et que le meilleur n'est pas dans les livres. Nous sommes à dix minutes à pied du centre, mais les montées sont ardues.
Nous nous arrêtons pour déguster une pizza au restaurant Aladino's (au passage la densité de pizzerias est de 10 au m², donc ce n'est pas le choix qui manque!) et boire de délicieuses limonades, sur quelques notes de guitarre. Une fois rassassiés, direction le Zocalo. Il semble que c'est cette petite place où trône une magnifique église, la Santa Prisca, dont les contours alambiqués se détachent dans la pénombre du soir.
Il est une heure du matin, et alors que s'installe une ambiance animée par les noctambules de la ville, nous retournons à l'hôtel pour nous réveiller tôt demain. Tôt, c'est à dire 11h30! Mais ce n'est pas du tout un problème car la ville est petite. Cap vers le téléphérique! Nous attrapons un microbus devant l'hôtel, direction Los Arcos. Il est plein à craquer mais au fur et à mesure des arrêts, les gens descendent. Nous nous retrouvons juste à côté du conducteur.
Le téléphérique mène à l'hôtel Monte Taxco, le plus chic de la ville. Nous descendons et nous hasardons un peu sur le minuscule terrain de golf. Le temps est ensoleillé et l'air plutôt chaud. Nous redescendons ensuite vers Taxco, admirant la jolie vue à partir de la cabine. La ville est entièrement construite sur une pente montagneuse.
L'idée nous prend d'attraper un taxi pour arriver plus vite au Zocalo. C'est peine perdue: nous nous bloquons rapidement dans les ruelles. Nous descendons du taxi car nous supposons que ça ira plus vite à pied. Le taxi est déjà loin derrière nous quand nous arrivons à l'église. Nous comprenons alors pourquoi il y avait tant de voitures: c'est l'heure de la messe. L'eglise de Santa Prisca est pleine à craquer. Les fidèles, les pieux de toutes générations de Taxco sont réunis pour écouter la prière. Nous arpentons la nef, au milieu de la foule et observons les parois de l'édifice, couvertes de feuille d'or.Il a été financé par José de la Borda, propriétaire d'une mine, qui avait l'habitude de dire: "Dios da a Borda, Borda da a Dios" (Dieu donne à Borda, Borda donne à Dieu).
La spécialité de Taxco étant avant tout l'argent, nous nous aventurons dans une ruelle bordée de boutiques. Colliers, bagues, boucles d'oreilles, il y a de tout pour appatter le chaland. Il a des boutiques individuelles, et il y a des petits marchés (ou tianguis) qui abritent plusieurs stands sous le même temps. Les gens nous appellent, nous disent que l'on peut essayer ce qui nous plaît. L'artisanat est de bonne qualité. Je finis par acheter deux choses (secret!!!cadeau pour la France!) choisies avec soin. Sur le chemin du Mercado de Comida, j'achète une pâtisserie à la noix de coco à une vieille femme. Les vendeurs de sucreries se trouvent un peu partout dans la ville, ce n'est pas ce qui manque.
Une fois au mercado, les restaurateurs nous interpellent en récitant leur menu. C'est toujours la même chose: sopas, arroz, quesadillas, ainsi que tous les plats typiques mexicains. On vient juste regarder, précisons-nous. Nous nous arrêtons dans un stand où les plats sentent bons. Marck commande un mole con pollo et je tente les albondigas (boulettes de viandes). Rien de très surprenant. Il n'est que 17h et nous avons déjà fait le tour de la ville tellement elle est petite! Autre conclusion: quand les joaillers ne vendent pas d'argent, ils font des pizzas!
Il est donc temps pour moi de prendre le volant et d'affronter les effrayants virages du retour. 2h30 après, nous sommes devant notre maison, calle Escuela. J'ai encore des progrès à faire dans ma conduite!
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Et pourtant, ma tête est encore plein de souvenirs de mon dernier voyage. Tout est arrivé sur un coup de tête. J'avais déjà eu l'idée d'aller à Taxco avec Marck il y a assez longtemps, mais au lieu de cela nous étions allés au Six Flags.
Qu'est ce que Taxco? Une ville spécialisée dans l'artisanat en argent et dans les églises, rien de plus selon Marck. Il a bien changé d'avis depuis. Ce samedi-là, il devait terminer un examen à la maison. Une fois terminé, il m'a dit: "Allez prépare tes affaires, parce que ce soir on ne va pas dormir ici." Ah oui? Et comment ça?! Sa main parcourt l'énorme carte des autoroutes mexicaines, que j'ai achetée au Sanborn's de Galerias Coapa pour 60 pesos. Cela n'a pas l'air si loin que ça. Nous partons du DF vers 8h30 du soir, pensant arriver à 23h30. Après plusieurs virages en épingles où je serrais bien les dents, nous sommes passés par Cuernavaca qui est à peu près à mi-chemin. Nous voyons la nuit tomber doucement sur les montagnes mexicaines et sur le bitume mal entretenu de l'autoroute. Marck garde un bon rythme, et c'est avec grande surprise que nous arrivons à 22h30! Soit seulement au bout de deux heures de trajet.
La Avenida de los Plateros est la plus longue de la ville. L'hôtel Estrelar est le seul qui offre un parking assez grand. J'ai le guide du Routard à la main, mais il ne va pas beaucoup nous servir en fin de compte. Marck estime que ce n'est pas la peine de tout planifier parfaitement et que le meilleur n'est pas dans les livres. Nous sommes à dix minutes à pied du centre, mais les montées sont ardues.
Nous nous arrêtons pour déguster une pizza au restaurant Aladino's (au passage la densité de pizzerias est de 10 au m², donc ce n'est pas le choix qui manque!) et boire de délicieuses limonades, sur quelques notes de guitarre. Une fois rassassiés, direction le Zocalo. Il semble que c'est cette petite place où trône une magnifique église, la Santa Prisca, dont les contours alambiqués se détachent dans la pénombre du soir.
Il est une heure du matin, et alors que s'installe une ambiance animée par les noctambules de la ville, nous retournons à l'hôtel pour nous réveiller tôt demain. Tôt, c'est à dire 11h30! Mais ce n'est pas du tout un problème car la ville est petite. Cap vers le téléphérique! Nous attrapons un microbus devant l'hôtel, direction Los Arcos. Il est plein à craquer mais au fur et à mesure des arrêts, les gens descendent. Nous nous retrouvons juste à côté du conducteur.
Le téléphérique mène à l'hôtel Monte Taxco, le plus chic de la ville. Nous descendons et nous hasardons un peu sur le minuscule terrain de golf. Le temps est ensoleillé et l'air plutôt chaud. Nous redescendons ensuite vers Taxco, admirant la jolie vue à partir de la cabine. La ville est entièrement construite sur une pente montagneuse.
L'idée nous prend d'attraper un taxi pour arriver plus vite au Zocalo. C'est peine perdue: nous nous bloquons rapidement dans les ruelles. Nous descendons du taxi car nous supposons que ça ira plus vite à pied. Le taxi est déjà loin derrière nous quand nous arrivons à l'église. Nous comprenons alors pourquoi il y avait tant de voitures: c'est l'heure de la messe. L'eglise de Santa Prisca est pleine à craquer. Les fidèles, les pieux de toutes générations de Taxco sont réunis pour écouter la prière. Nous arpentons la nef, au milieu de la foule et observons les parois de l'édifice, couvertes de feuille d'or.Il a été financé par José de la Borda, propriétaire d'une mine, qui avait l'habitude de dire: "Dios da a Borda, Borda da a Dios" (Dieu donne à Borda, Borda donne à Dieu).
La spécialité de Taxco étant avant tout l'argent, nous nous aventurons dans une ruelle bordée de boutiques. Colliers, bagues, boucles d'oreilles, il y a de tout pour appatter le chaland. Il a des boutiques individuelles, et il y a des petits marchés (ou tianguis) qui abritent plusieurs stands sous le même temps. Les gens nous appellent, nous disent que l'on peut essayer ce qui nous plaît. L'artisanat est de bonne qualité. Je finis par acheter deux choses (secret!!!cadeau pour la France!) choisies avec soin. Sur le chemin du Mercado de Comida, j'achète une pâtisserie à la noix de coco à une vieille femme. Les vendeurs de sucreries se trouvent un peu partout dans la ville, ce n'est pas ce qui manque.
Une fois au mercado, les restaurateurs nous interpellent en récitant leur menu. C'est toujours la même chose: sopas, arroz, quesadillas, ainsi que tous les plats typiques mexicains. On vient juste regarder, précisons-nous. Nous nous arrêtons dans un stand où les plats sentent bons. Marck commande un mole con pollo et je tente les albondigas (boulettes de viandes). Rien de très surprenant. Il n'est que 17h et nous avons déjà fait le tour de la ville tellement elle est petite! Autre conclusion: quand les joaillers ne vendent pas d'argent, ils font des pizzas!
Il est donc temps pour moi de prendre le volant et d'affronter les effrayants virages du retour. 2h30 après, nous sommes devant notre maison, calle Escuela. J'ai encore des progrès à faire dans ma conduite!
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