Cette semaine de partiels a été particulièrement bizarre.
Déjà, Lénine, qui est mon prof de droit économique, décide de sécher l'examen qui sera reporté à la semaine prochaine. Quelque part, ça m'arrange car je ne me sentais pas trop prête. Ensuite, Miguel Angel Najera ne fait pas d'examen écrit en production audiovisuelle. Les choses sérieuses commencent avec le journalisme, où nous devons rédiger en classe un essai sur l'importance des agences d'informations nationales, selon les conclusions du rapport de Sean MacBride.
Et finalement en design, la prof me demande si tout va bien avec mon "modelo". Mais quel modelo??? Elle parle en fait de l'objet organique abstrait que je devais rapporter. Je croyais que le calvaire était terminé avec l'arbre, mais non! Elle veut évaluer ma pomme abstraite. Elle me donne la permission de rentrer chez moi, car oui je suis une pauvre étudiante internationale qui ne comprend rien aux instructions qu'on lui donne! Il est 8h15 lorsque j'arrive, et Marck est encore là à se préparer pour son cours de 8h30. Je rafistole ma pomme, faite de'une boule de polystirène coupée en quarts, entourés de fil de fer rouge et reliés par un gros cercle de fil de fer également. Oui ça ressemble à quelque chose. J'expose mon chef-d'oeuvre en racontant à la prof ce qui me passe par la tête: que j'ai voulu faire ressortir l'essence de la pomme avec le fil de fer rouge, qu'elle paraît symétrique mais que si on regarde de près elle est imparfaite. Blablablabla et finalement la prof me gratifie d'un joli 98/100. Ouf!
Il ne me reste plus qu'à rendre mon Book Report sur le livre Pedro Paramo de Juan Rulfo, pour la classe de Cultura de México. Je ne l'ai même pas lu jusqu'à la fin et je me suis tout de même couchée à 2h40 du matin pour terminer cette fiche de lecture. Le roman, comme bon nombre de romans latino-américains de l'époque contemporaine, se classe dans la veine du realismo magico. La structure narrative du roman est un vrai chaos au premier abord: des flashs-backs en masse, l'histoire principale d'un vivant évoluant au milieu d'un village, peuplé de morts qui parlent. Le héros est Juan Preciado, fils de Pedro Paramo. Dolores, la mère de Juan, lui fait promettre sur son lit de mort qu'il ira rechercher son père au village d'origine et qu'il lui fera payer cher le prix de l'abandon moral et financier dans lequel il les a laissés. Soit. Quand Juan arrive au village, Comala (récipient de boue où l'on place des braises), il ne trouve qu'un désert inhabité, à l'atmosphère suffocante et qui n'a rien à voir avec la verdure décrite par sa mère. Comala est comme la bouche de l'enfer, le purgatoire où déambulent les âmes en peine. Il apprend également par son demi-frère que son père est mort. Cependant, le lecteur va vivre certains épisodes de la vie de Pedro Paramo, par flashbacks. Qui est Pedro Paramo? Un jeune homme ambitieux, près à tout pour avoir ce qu'il veut. Il épouse Dolores pour ses propriétés puis l'abandonne, fait assassiner le père de la femme qu'il aime car celui-ci s'opposait au mariage, et règne en tyran sur le village de Comala. Cela se passe dans le Mexique révolutionnaire, entre 1910 et 1928. A cette époque domine un modèle rural et féodal, où règnent en maîtres les caciques, souvent grands propriétaires. Faire la fiche de lecture m'a donné envie de lire le livre, tout d'un coup! Même si je bute à chaque mot de vocabulaire (ce qui ne manque pas) je compte bien le terminer. Après, je le passerai à Marck.
Nous nous sommes littéralement convertis en fanatiques des donuts de Krispy Kreme, surtout pour les beignets fourrés à la framboise. Mais comme nous arrivons tard, vers 22h40, il n'y en a plus alors nous nous résignons. Nous circulons essentiellement en taxi, car Dolores (ainsi ai-je baptisé la voiture) a été envoyée à la réparation pour 4000 pesos. C'était le prix minimum pour la remettre sur pied. Elle avait une éraflure, une jante déformée et le capot un peu endommagé par l'accident de Veracruz. Malgré cela, Maco veut continuer à voyager avec elle.
Déjà, Lénine, qui est mon prof de droit économique, décide de sécher l'examen qui sera reporté à la semaine prochaine. Quelque part, ça m'arrange car je ne me sentais pas trop prête. Ensuite, Miguel Angel Najera ne fait pas d'examen écrit en production audiovisuelle. Les choses sérieuses commencent avec le journalisme, où nous devons rédiger en classe un essai sur l'importance des agences d'informations nationales, selon les conclusions du rapport de Sean MacBride.
Et finalement en design, la prof me demande si tout va bien avec mon "modelo". Mais quel modelo??? Elle parle en fait de l'objet organique abstrait que je devais rapporter. Je croyais que le calvaire était terminé avec l'arbre, mais non! Elle veut évaluer ma pomme abstraite. Elle me donne la permission de rentrer chez moi, car oui je suis une pauvre étudiante internationale qui ne comprend rien aux instructions qu'on lui donne! Il est 8h15 lorsque j'arrive, et Marck est encore là à se préparer pour son cours de 8h30. Je rafistole ma pomme, faite de'une boule de polystirène coupée en quarts, entourés de fil de fer rouge et reliés par un gros cercle de fil de fer également. Oui ça ressemble à quelque chose. J'expose mon chef-d'oeuvre en racontant à la prof ce qui me passe par la tête: que j'ai voulu faire ressortir l'essence de la pomme avec le fil de fer rouge, qu'elle paraît symétrique mais que si on regarde de près elle est imparfaite. Blablablabla et finalement la prof me gratifie d'un joli 98/100. Ouf!
Il ne me reste plus qu'à rendre mon Book Report sur le livre Pedro Paramo de Juan Rulfo, pour la classe de Cultura de México. Je ne l'ai même pas lu jusqu'à la fin et je me suis tout de même couchée à 2h40 du matin pour terminer cette fiche de lecture. Le roman, comme bon nombre de romans latino-américains de l'époque contemporaine, se classe dans la veine du realismo magico. La structure narrative du roman est un vrai chaos au premier abord: des flashs-backs en masse, l'histoire principale d'un vivant évoluant au milieu d'un village, peuplé de morts qui parlent. Le héros est Juan Preciado, fils de Pedro Paramo. Dolores, la mère de Juan, lui fait promettre sur son lit de mort qu'il ira rechercher son père au village d'origine et qu'il lui fera payer cher le prix de l'abandon moral et financier dans lequel il les a laissés. Soit. Quand Juan arrive au village, Comala (récipient de boue où l'on place des braises), il ne trouve qu'un désert inhabité, à l'atmosphère suffocante et qui n'a rien à voir avec la verdure décrite par sa mère. Comala est comme la bouche de l'enfer, le purgatoire où déambulent les âmes en peine. Il apprend également par son demi-frère que son père est mort. Cependant, le lecteur va vivre certains épisodes de la vie de Pedro Paramo, par flashbacks. Qui est Pedro Paramo? Un jeune homme ambitieux, près à tout pour avoir ce qu'il veut. Il épouse Dolores pour ses propriétés puis l'abandonne, fait assassiner le père de la femme qu'il aime car celui-ci s'opposait au mariage, et règne en tyran sur le village de Comala. Cela se passe dans le Mexique révolutionnaire, entre 1910 et 1928. A cette époque domine un modèle rural et féodal, où règnent en maîtres les caciques, souvent grands propriétaires. Faire la fiche de lecture m'a donné envie de lire le livre, tout d'un coup! Même si je bute à chaque mot de vocabulaire (ce qui ne manque pas) je compte bien le terminer. Après, je le passerai à Marck.
Nous nous sommes littéralement convertis en fanatiques des donuts de Krispy Kreme, surtout pour les beignets fourrés à la framboise. Mais comme nous arrivons tard, vers 22h40, il n'y en a plus alors nous nous résignons. Nous circulons essentiellement en taxi, car Dolores (ainsi ai-je baptisé la voiture) a été envoyée à la réparation pour 4000 pesos. C'était le prix minimum pour la remettre sur pied. Elle avait une éraflure, une jante déformée et le capot un peu endommagé par l'accident de Veracruz. Malgré cela, Maco veut continuer à voyager avec elle.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire