Le temps est venu de consacrer un (deuxième) article à cette personne qui a quelque peu bouleversé ma vie. Il est devenu indissociable du Mexique lui-même, tant son importance est grande dans l'histoire de ma troisième année à l'étranger. Qui est Marck? Une histoire, un concept abstrait, une expérience, un caractère, une foule de sentiments qui se bousculent dans une simple enveloppe corporelle. Il n'est pas question de l'idéaliser, mais juste de décrire ce regard unique que j'ai sur lui.
On n'est pas impressionné par sa beauté physique. Il s'agirait juste d'un jeune garçon de 21 ans comme les autres...Mais pas comme les autres mexicains. Il y a certaines personnes qui affichent un sourire permanent sur leur lèvres. Marck en fait partie. Qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il fasse beau, qu'il soit heureux ou malheureux, il a toujours cette moue figée sur son visage. Un sourire qui ne dit pas: "je suis content", mais plutôt "je n'ai pas d'hostilité". Car l'hostilité est un sentiment superflu qui fatigue plus qu'il n'apporte quelque chose. Son sourire est la première chose que j'ai remarquée chez lui.
Si on s'attarde sur ses traits, on y verra de grands yeux noirs, parfois doux, parfois espiègles...des rides d'expression assez marquées autour de la bouche et sur le front. Celui-ci est large et assez en avant par rapport au reste du visage. Son nez est une bizarrerie que même lui ne sait comment interpréter. Il est court et légèrement busqué. Quand il sourit, sa bouille devient toute ronde; ce qui lui donne l'air d'un adolescent fraîchement sorti du lycée.
Ses cheveux que je trouve magnifiques - noirs comme de l'encre et lisses par endroits - le laissent perplexe. Il essaie de les dompter avec un peu de gel par ci par là, sans pour autant échapper à la raie au milieu qui surgit à tout moment. Il surgissent de sa tête comme le pétrole jaillit de la terre, bien fournis et rebiquant au-dessus de la nuque. Un étrange phénomène.
Contrairement à la plupart de ses compatriotes mexicains, sa peau est d'une blancheur d'ivoire. Je lui prête des origines espagnoles depuis Hernan Cortés. Il a le corps d'un homme qui a maigri trop vite pour que sa peau se rende compte; celle-ci est trop étirée, voire craquelée par endroits.
Ses mains sont habituées au toucher de la guitare. La peau est rocailleuse au niveau du bout des doigts, et très abimée sur l'ensemble des mains. C'est ce que je ne manque pas de lui rappeler quand il me traite de "lèvres gercées". Mais le plus impressionnant, sur ce corps qui a tout de banal, c'est le tatouage. Chef-d'oeuvre incrusté dans la toile de la peau de Marck, la chose vit, se meut, s'enroule et se déroule le long de son bras gauche, jusqu'à son poignet. Sur le dos, se tortillent des serpents comme s'ils avaient pris vie après avoir été sortis de l'Auryn (médaillon magique dans l'Histoire Sans Fin). Des gryffons et une plante semblable au céleri cernent le tatouage dorsal. Sur le torse, un énorme cercle turquoise contenant des runes s'impose à la vue. On en oublie la sirène orangée qui repose sur son bras droit.
Son corps est donc visuellement marqué à vie par une parcelle de ce qui est son royaume.
On n'est pas impressionné par sa beauté physique. Il s'agirait juste d'un jeune garçon de 21 ans comme les autres...Mais pas comme les autres mexicains. Il y a certaines personnes qui affichent un sourire permanent sur leur lèvres. Marck en fait partie. Qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il fasse beau, qu'il soit heureux ou malheureux, il a toujours cette moue figée sur son visage. Un sourire qui ne dit pas: "je suis content", mais plutôt "je n'ai pas d'hostilité". Car l'hostilité est un sentiment superflu qui fatigue plus qu'il n'apporte quelque chose. Son sourire est la première chose que j'ai remarquée chez lui.
Si on s'attarde sur ses traits, on y verra de grands yeux noirs, parfois doux, parfois espiègles...des rides d'expression assez marquées autour de la bouche et sur le front. Celui-ci est large et assez en avant par rapport au reste du visage. Son nez est une bizarrerie que même lui ne sait comment interpréter. Il est court et légèrement busqué. Quand il sourit, sa bouille devient toute ronde; ce qui lui donne l'air d'un adolescent fraîchement sorti du lycée.
Ses cheveux que je trouve magnifiques - noirs comme de l'encre et lisses par endroits - le laissent perplexe. Il essaie de les dompter avec un peu de gel par ci par là, sans pour autant échapper à la raie au milieu qui surgit à tout moment. Il surgissent de sa tête comme le pétrole jaillit de la terre, bien fournis et rebiquant au-dessus de la nuque. Un étrange phénomène.
Contrairement à la plupart de ses compatriotes mexicains, sa peau est d'une blancheur d'ivoire. Je lui prête des origines espagnoles depuis Hernan Cortés. Il a le corps d'un homme qui a maigri trop vite pour que sa peau se rende compte; celle-ci est trop étirée, voire craquelée par endroits.
Ses mains sont habituées au toucher de la guitare. La peau est rocailleuse au niveau du bout des doigts, et très abimée sur l'ensemble des mains. C'est ce que je ne manque pas de lui rappeler quand il me traite de "lèvres gercées". Mais le plus impressionnant, sur ce corps qui a tout de banal, c'est le tatouage. Chef-d'oeuvre incrusté dans la toile de la peau de Marck, la chose vit, se meut, s'enroule et se déroule le long de son bras gauche, jusqu'à son poignet. Sur le dos, se tortillent des serpents comme s'ils avaient pris vie après avoir été sortis de l'Auryn (médaillon magique dans l'Histoire Sans Fin). Des gryffons et une plante semblable au céleri cernent le tatouage dorsal. Sur le torse, un énorme cercle turquoise contenant des runes s'impose à la vue. On en oublie la sirène orangée qui repose sur son bras droit.
Son corps est donc visuellement marqué à vie par une parcelle de ce qui est son royaume.
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