Continuons dans le mood Frida.
Il est 14h et je dors encore (deux nuits à rattraper, cela fait beaucoup).
Alors je suis encore dans les vapes quand Corina vient frapper à ma porte.
Mmmmh? C'est quelqu'un qui est venu me chercher.
Ca me revient! Je murmure à Corina: "Si c'est Toño, il peut monter".
En effet c'est lui, et je me souviens qu'il m'avait inviter à manger des tacos à Villamelon la veille. Toño est dans mon cours de japonais débutant.
Je m'extirpe péniblement du lit, enfile des vêtements et rejoins Toño qui est assis dans le salon.
D'abord nous allons à Coyoacan (traduction: Coyote affamé), ville où à vécu pendant longtemps Frida avec son mari Diego Rivera.
La Casa Azul (maison bleue) est plutôt grande et se situe au numéro 247 de la calle Londres Les murs extérieurs sont peints avec un bleu nuit électrique, très intense.
20 pesos est le tarif étudiant. Après avoir attendu un peu dans le patio, nous entrons dans la maison. Il y a des dessins et des croquis faits par Frida, un peu à la va-vite. J'imagine bien sa main vagabonder dans un monde imaginaire, pour faire naître des courbes, des étoiles, des visages bizarres. Ca me rappelle mes heures passées à griffonner sur les pages de mes cahiers en cours d'histoire ou de géoraphie. Je me rends compte de l'amour que portait Frida à Diego, qui relevait presque d'une adoration. Je n'avais lu que des lettres d'elle à lui, et non l'inverse. Je vois une photo d'eux, en noir et blanc, en train de s'embrasser, c'est mignon!
Diego Rivera se représentait lui même comme un petit crapaud. Je tombe aussi sur une lettre typografié de Rockfeller, demandant à Diego Rivera de remplacer le visage de Lenine sur une de ses fresques par un visage inconnu. La lettre est aimable, du genre "j'aime beaucoup ce que vous faites" mais laisse une impression amère de censure. Ce qui m'a aussi marquée, c'est le lit de Frida, avec un miroir placé sur le plafond du lit, par le père. C'était pour qu'elle puisse se peindre. Me reviennent à la mémoire quelques scènes du film avec Salma Hayek, que j'ai trouvé plutôt fidèle. Le plâtre de son buste, où elle a peint quelques figures colorées après l'accident, est disposé sur le lit. Partout, je découvre des "Judas" sortes de squelettes bariolés qui servent à éloigner les mauvais esprits. L'atmosphère est intimement Frida, c'est certain.
Ensuite, nous prenons la voiture pour aller manger des tacos à Villamelon. Les "campesinas" sont garnies de chorizo, de res (boeuf) et de chicharron (couenne de porc. C'est un peu salé, donc j'agrémente le tout de jus de citron et je compense en buvant mon "orchata" (boisson à l'orgeat).
Nous passons au Zocalo, où se déroule une feria (foire) sur le thème de l'art populaire. La promenade, sur fond d'histoire chantée par des artistes traditionnels, est bien agréable. Les dulces (sucreries) attirent notre attention. Sur l'étalage, des fruits confits de toutes sortes abondent: mangue, corossol, etc.
La découverte de l'année est pour moi: les muerganos!!!!! Je suis fan. C'est croustillant, c'est sucré, donc c'est bon. De quoi sont ils faits? De miel et d'une sorte de pâte feuilletée. On trouve également des produits de beauté à base de miel, des popotes de miel, des pepitorias (avec des pépins de citrouille).
Que de richesses à découvrir! Comme diraient certains: "It's all about food!" L'aventure mexicaine continue.
Alors je suis encore dans les vapes quand Corina vient frapper à ma porte.
Mmmmh? C'est quelqu'un qui est venu me chercher.
Ca me revient! Je murmure à Corina: "Si c'est Toño, il peut monter".
En effet c'est lui, et je me souviens qu'il m'avait inviter à manger des tacos à Villamelon la veille. Toño est dans mon cours de japonais débutant.
Je m'extirpe péniblement du lit, enfile des vêtements et rejoins Toño qui est assis dans le salon.
D'abord nous allons à Coyoacan (traduction: Coyote affamé), ville où à vécu pendant longtemps Frida avec son mari Diego Rivera.
La Casa Azul (maison bleue) est plutôt grande et se situe au numéro 247 de la calle Londres Les murs extérieurs sont peints avec un bleu nuit électrique, très intense.
20 pesos est le tarif étudiant. Après avoir attendu un peu dans le patio, nous entrons dans la maison. Il y a des dessins et des croquis faits par Frida, un peu à la va-vite. J'imagine bien sa main vagabonder dans un monde imaginaire, pour faire naître des courbes, des étoiles, des visages bizarres. Ca me rappelle mes heures passées à griffonner sur les pages de mes cahiers en cours d'histoire ou de géoraphie. Je me rends compte de l'amour que portait Frida à Diego, qui relevait presque d'une adoration. Je n'avais lu que des lettres d'elle à lui, et non l'inverse. Je vois une photo d'eux, en noir et blanc, en train de s'embrasser, c'est mignon!
Diego Rivera se représentait lui même comme un petit crapaud. Je tombe aussi sur une lettre typografié de Rockfeller, demandant à Diego Rivera de remplacer le visage de Lenine sur une de ses fresques par un visage inconnu. La lettre est aimable, du genre "j'aime beaucoup ce que vous faites" mais laisse une impression amère de censure. Ce qui m'a aussi marquée, c'est le lit de Frida, avec un miroir placé sur le plafond du lit, par le père. C'était pour qu'elle puisse se peindre. Me reviennent à la mémoire quelques scènes du film avec Salma Hayek, que j'ai trouvé plutôt fidèle. Le plâtre de son buste, où elle a peint quelques figures colorées après l'accident, est disposé sur le lit. Partout, je découvre des "Judas" sortes de squelettes bariolés qui servent à éloigner les mauvais esprits. L'atmosphère est intimement Frida, c'est certain.
Ensuite, nous prenons la voiture pour aller manger des tacos à Villamelon. Les "campesinas" sont garnies de chorizo, de res (boeuf) et de chicharron (couenne de porc. C'est un peu salé, donc j'agrémente le tout de jus de citron et je compense en buvant mon "orchata" (boisson à l'orgeat).
Nous passons au Zocalo, où se déroule une feria (foire) sur le thème de l'art populaire. La promenade, sur fond d'histoire chantée par des artistes traditionnels, est bien agréable. Les dulces (sucreries) attirent notre attention. Sur l'étalage, des fruits confits de toutes sortes abondent: mangue, corossol, etc.
La découverte de l'année est pour moi: les muerganos!!!!! Je suis fan. C'est croustillant, c'est sucré, donc c'est bon. De quoi sont ils faits? De miel et d'une sorte de pâte feuilletée. On trouve également des produits de beauté à base de miel, des popotes de miel, des pepitorias (avec des pépins de citrouille).
Que de richesses à découvrir! Comme diraient certains: "It's all about food!" L'aventure mexicaine continue.
Je meurs pour ce pan dulce, appelé Pan de Muertos. Les Mexicains ne sont pas les rois du dessert, mais pour ce qui est des panes dulces (brioches) ils sont imbattables.
1 commentaire:
Tout bonnement magnifique, tout ça.
(ouh, ça pue le commentaire pas frais)
J'commente tardivement, surtout pour donner un signe de vie =)
bisous, hang on, be well, and so on :)
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